Lakhdaria, Hay Manzal
Des ordures plein la vue
On peut avoir accès à Manzal par plusieurs voies, notamment celles venant du centre-ville par le côté marché couvert, de Krichiche et de la Cité 5-Juillet, des quartiers populaires d’où affluent des gens qui pour faire ses commissions, qui pour vaquer à d’autres affaires.
De tels lieux, lorsqu’ils ne sont pas au jour le jour entretenus et bien nettoyés, accumulent des dépôts d’ordures sur plusieurs points, devenant par la suite des décharges non autorisées débordant sur d’autres espaces. Ainsi, pour mettre fin à l’état d’insalubrité remarqué sur Hay Dermouche et Sliki, l’autorité de la commune a jugé utile de désigner à cette fin un lieu de collecte des évacuations ménagères, et surtout, insiste un commerçant du quartier, “pour que cela ne devienne pas une décharge en milieu résidentiel, et a quelques mètres d’institutions publiques”. Installée en bordure de route – pour que celle-ci soit à portée des mains des éboueurs et autres camions ramasseurs d’ordures-, les écoliers de l’école primaire Dermouche passant et repassant par là ont fini par s’habituer aux odeurs nauséabondes se dégageant de ces “entassements” dégoûtants ; idem pour les lycéens des deux Hay sus-cités inscrits au lycée Okba. Etant à l’écoute des moindres tracasseries, et autres désagréments ressentis au niveau de la base citoyenne, l’APC de Lakhdaria n’est pas demeurée insensible aux doléances relatives aux impropretés relevées sur cet espace puisqu’il y a deux mois de cela, informe le commerçant, “une benne à ordures a été placée sur les lieux-mêmes et devant recueillir les évacuation des foyers”. Cet équipement aurait pu mettre fin aux programmations d’horaires irréguliers des passages des camions-collecteurs et permettre une régularité, “laquelle régularité, fait remarquer le vendeur, “fait défaut et contraint par là même des habitants à se débarrasser n’importe comment de leurs déchets en constatant la benne remplie à fond”, résultant d’après lui “de la lenteur des interventions des ramasseurs, lesquels ne pointent que quatre jours après le déchargement de la première benne”. “Pourtant, ce n’est pas la mer à boire, conclut-il. Il a été constaté que la benne se remplissait en fin de chaque soirée. Alors pourquoi n’intervient-on pas à ces moments-là ?”
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kabylie
A. Chérif
Lakhdaria, Stationnement de fourgons à la cité SoulafaBras de fer entre locataires et transporteurs
Après l’attribution du bloc A de Hay Soulafa aux bénéficiaires, ces derniers utilisaient le lot de terrain non encore construit, dégagé pour le bloc B, comme décharge collective, mais à la construction du dernier immeuble, ni l’un ni l’autre n’avaient de lieu où déposer leurs ordures ménagères.
C’est ainsi d’ailleurs que les relations entre transporteurs de voyageurs et habitants de la cité, ont dégénéré explique Kamal, un membre du comité de la cité Soulafa “il n’existait pas de lieu où évacuer les ordures ménagères sauf du côté de la route servant de stationnement aux fourgons activant sur les 6 communes de Lakhdaria”. Cette option, bien que regrettable et dont il n’y a pas lieu de se réjouir précise Kamal “n’a été prise par les résidants que par le fait qu’elle permettait aux éboueurs et aux camions d’accéder facilement à la cité.”
Ceci a généré un “état de nervosité extrême” pouvant conduire à une situation explosive car d’une part on avait des résidants qui cherchaient un coin où déverser leurs ordures, et de l’autre des prestataires soucieux de rentabiliser leur activité en tenant propres les lieux.
Mais malheureusement l’altitude de gens “civilisés” voulant dire à peu près “tu restes dans ton coin, et je garde le mien” n’a pas duré dans le temps, selon le représentant de Soulafa “tout récemment les transporteurs ont décidé, de leur propre chef, de stationner leurs véhicules juste sous les balcons des blocs A et B” rendant d’après lui “la situation invivable” aux locataires, lesquels reçoivent la musique non stop “émanant des radio-auto et ne peuvent même plus ouvrir les fenêtres de leurs appartements.”
Il a fallu donc à Soulafa réunir les occupants les plus exposés à ce qu’ils appellent “atteinte à l’intimité des ménages”, dégager les formes d’actions à entreprendre, et déléguer les personnes devant discuter avec les représentants des transporteurs. Précédemment, l’arrêt Soulafa, couvrant pas moins de 11 destinations et une cinquantaine de haltes au niveau des périphéries des hameaux, s’effectuait à l’extrême ouest de Krichiche, une ruelle entourée par Soulafa, le quartier des ex-Cheminots, et la partie accueillant les rails du train. Ce n’est qu’après toute une série de manœuvres pacifiques et sages organisées en direction des transporteurs que la question relative à ce stationnement gênant à été abordée, et traitée pour le mieux, rassure Kamal. “Les prestataires saisis ont regagné leur place d’autant qu’aucune réglementation ne les autorise à agir de la sorte.”
A. Chérif
Lakhdaria, evacuation d’ordures organisées durant l’été au CFPARetour à la case départ
A peine ont-ils quitté les lieux, emportant avec eux leurs outils de travail, notamment les râteaux et les fourches, utilisés pour le nettoyage de la partie du nouveau CFPA voisine de l’agence de voyageurs, qu’un spectacle déplorable constaté l’avant-veille par la présence d’abondants dépôts d’ordures, a repris de plus belle.
Pourtant, le lendemain, il a été constaté un “semblant de propreté”, surtout dans les environs, ceci sans doute par crainte de se voir pénaliser d’une amende, comme avertissait la note émanant des autorités de la commune et placardée sur tous les murs de la ville de Lakhdaria.
Un retour à la case départ, et en un laps de temps très court, que Abdelkrim activant sur la ligne lakhdaria-Aomar, explique : “Certes, quelques voyageurs se débarrassent sans civisme aucun des objets inutiles les encombrant, et qu’ils finissent par lâcher au niveau de l’agence et pas ailleurs.” Ces derniers mots apprennent à celui qui l’ignore ce qui prévaut dans les parages, à savoir qu’il existe donc un coin où aboutissent diverses ordures. Le transporteur ne manquera pas d’éclaircir : “Ces détritus jetés à l’agence, et atterrissant au CFPA, n’ont pas pour seuls responsables les voyageurs, une grande partie est due à la situation géographique de ce secteur de Tizi Lvir.” Un secteur en pente, orienté vers le couloir de Boumerdès, d’où viennent constamment des vents soufflant très fort, souligne le prestataire qu’“ils emportent tout sur leur passage avec une prédominance pour les déchets légers tels les papiers, les cartons, et les sachets.”
Concernant tout cela, l’expression “Il faut voir pour croire”, utilisé pour décrire l’ampleur prise dans les sens positif ou négatif, va parfaitement avec l’atmosphère qui règne au CFPA, offrant un décor tel que celui qui se dégage d’une décharge publique.
Toute cette partie relevant du CFPA, se situant en contrebas de l’agence de voyageurs est condamnée à offrir de tels spectacles pas beaux à voir, ceci selon Abdelkrim “jusqu’à l’ouverture du nouveau CFPA, lequel prendra en charge au jour le jour l’entretien de ce périmètre.”
A. Chérif
22 0CTOBRE 2008
Lakhdaria, sortie ouest
Un égout à ciel ouvert
Le réseau d’assainissement évacuant les eaux usées de plusieurs localités de Lakhdaria, débouchant en contrebas de la sortie ouest, cause du fait de sa non dotation d’un collecteur d’eaux usées, causant aussi des désagréments aux automobilistes et aux commerces activant tout près.
Ce dernier n’est pas un lieu commercial ordinaire avec une clientèle limitée venant par occasion, mais ce n’est autre que la station Naftal vers où affluent les transporteurs pour un “plein en carburants”, et les ménages pour un approvisionnement en gaz butane. C’est dans cet environnement immédiat qu’une buse à ciel ouvert orientée vers le lit oued Issers, déverse les eaux impropres évacuées par les foyers des cités Kruchiche, Manzal, et des 480 logements, une sortie volumineuse à fort débit loin des maisons certes, mais se plaint un automobiliste “lorsqu’il fait chaud, on passe par là les vitres fermées, et en appuyant sur le champignon”. Parfois, quoiqu’on fasse pour éviter de recevoir ces puanteurs en pleines narines, on est contraints dira le conducteur “de sortir de voiture pour s’approvisionner à la station service”. Certes, en hiver cela ne pose aucun problème, du fait qu’en cette période de l’année, les eaux usées qui coulent vers l’oued sont “noyées” par les torrents charriant tout sur leur passage. Aussi, sur l’autre rive faisant face à la base en question, activent plusieurs exploitations agricoles, produisant pour la plupart des légumes, et employant tout le long de la campagne des tâcherons et des ouvriers permanents.
A. Chérif
3 NOVEMBRE 2008
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